Dans cinq jours, c'est les élections... Et je ne sais toujours pas précisément quel bulletin je vais glisser dans l'urne. Aucun candidat ne me convainc pleinement... Certain me font peur par les conséquences de leurs propos, d'autres me font peur par la platitude de leurs idées. Dans le lot, il me faudra sans doute choisir le moins pire. Tous les candidats ont le dont de m'énerver un peu.

  • Arlette Laguillier continue à bouffer les grands patrons qui exploitent leur ouvriers, au risque de stigmatiser les petits patrons. La révolution fait un peu trop souvent penser à un retour en arrière et un isolement qui nous serait fatal.
  • Olivier Besancenot, Arlette en plus jeune, gagne de plus en plus en assurance. Il pourrait même dépasser les 5%. Mais il n'est malheureusement pas beaucoup plus crédible que notre Arlette nationale.
  • Gérard Schivardi, le candidats de maires soutenu par le Parti des Travailleurs... Pas crédible pour deux sous, dans un pays où on reproche déja à une de nos assemblée - le Sénat - de représenter une trop petite minorité de population rurale.
  • José Bové s'est lancé à la dernière minute dans l'aventure présidentielle. Candidat de la ruralité, il était plus crédible en syndicaliste agriculteur et destructeur de Mac Do qu'en candidat. A trop diversifier ses prises de positions, on a un peu de mal à savoir exactement ce qu'il souhaite faire.
  • Marie Georges Buffet, candidate de la gauche antilibérale. On se demande encore ce qu'elle fait là, qu'es ce qui la pousse à se présenter dans l'élection. Elle est complètement débordé par l'extrême gauche trotskiste... Le parti communiste a vraiment du souci à se faire pour son avenir.
  • Dominique Voynet, qui tente de porter le discourt écologiste. Paradoxe : l'écologie n'a jamais été autant au coeur de nos préoccupations, et elle est quasiment absente de cette thématique. Sur se sujet, même José Bovet fait mieux qu'elle. C'est dire si les verts sont crédibles... Il faut dire que, bien trop souvent, il se sont occupé de tout autres choses...
  • Ségolène Royal ne m'inspire pas du tout confiance, trop hautaine quand elle est déstabilisée, et un peu trop "faites un voeux, je le réaliserait" : c'est la "fée Ségoléne".
  • François Bayrou vit quand à lui dans un monde idéal où "tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau". Il rêve de faire la même chose qu'en Allemagne : une coalition "droite gauche". Sauf qu'en Allemagne, ils y étaient obligés. En France, ce n'est pas parce que François gagnera les élections que les grands ténors des différents partis le suivront. Il risque de se retrouver en étaux entre droite et gauche... Mais bon, il est parfois bon d'être un doux réveur, même si cela n'est pas trop crédible.
  • Nicolas Sarkosy, on ne peut pas lui reprocher de ne pas dire ce qu'il compte faire. Et cela peut faire peur. Il oublie qu'une société de liberté n'est pas forcément une société où la police est présente partout.
  • Frédéric Nihous, un peu la bonne surprise de cette élection. Sans avoir la stature présidentielle, il tient un discourt sans prétention, et souvent cohérent. Mais bon, des candidats de la ruralité, il y en a quand même un peu trop dans cette élection, et ce n'est pas dans la ruralité que ce conçoit l'avenir de la France...
  • Philippe de Villiers est un peu trop tombé dans la paranoïa et la caricature pour être crédible cette fois. Autant il avait sa place entre un Chirac "droite centriste" et un Le Pen "droite extrème", autant il a du mal à trouver sa place avec un Sarkosy dont le discourt est beaucoup plus à droite que celui de Chirac...
  • Jean Marie Le Pen tente d'adoucir son discourt - au point de sembler parfois plus modéré que Sarkosy. Mais bon, il ne faut pas s'y tromper, on ne bonifie pas avec les années... Il peine a prendre place dans la campagne. Mais gare au lendemain d'élections. Comme toujours, beaucoup d'indécis pourraient, au moment de glisser leur bulletin dans l'enveloppe, être tenté par le vote protestataire.

Voilà mon point de vue sur les 12 candidats... Il ne me reste plus qu'à me déterminer, à mesurer le pour et le contre pour faire le meilleur choix (ou le moins pire).